Discussion(pv: Envilatt)

Adélie jeta un regard triste vers son frère d'arme. Elle se trouvait dans la cour vide du château d'émeraude. C'était le milieu de la nuit et elle était sortit dehors en sentant le trouble d'Aleyde. Son frère d'arme se trouvait percher sur la palissade du château, visiblement perdu dans ses pensées. Celui-ci venait juste de terminer de récupérer de ses dernières blessures et contrairement aux attentes de tout le monde il était loin d'avoir repris ses anciennes activités, au contraire.

La jeune femme soupira, triste. Entre tout les membres de l'ordre, pourquoi ces épreuves avaient-elles dut tomber sur Aleyde? Adélie monta l'escalier menant sur les fortifications du château et se dirigea vers son frère d'arme. Arrivée à côté de lui, elle ne dit rien, ne fessant que poser une main sur son épaule pour lui montrer son soutien. Elle avait depuis longtemps appris que les mots ne servaient à rien dans de tel moment.

Aleyde avait entendu Adélie lorsqu'elle était venu le rejoindre et lorsque celle-ci posa sa main sur son épaule sans rien dire, le jeune homme lui fut reconnaissant. Il n'avait pas envie de se faire harceler de question ou de se faire réconforter par de vaines paroles. La seule chose dont il avait besoin, c'était du soutien de quelqu'un. De ne pas être seul.

- Pourquoi a-t-il fallu que se soit lui qui meurt... Lâcha quelques minutes plus tard Aleyde d'une voix brisée, tournant la tête vers Adélie, cherchant une réponse qu'il savait que la jeune femme ne pourrait pourtant pas lui fournir. Il avait besoin d'une réponse.

- Je ne sais pas. Répondit sincèrement Adélie.

- Il était si jeune... Lâcha Aleyde en se retournant vers l'horizon. J'ai échoué Adélie. J'ai échoué. Je n'ai pas réussi à le protéger.

- Tu as fait tout ce que tu as put Aleyde, c'est le principal. Répliqua sa sœur d'arme.

- C'était mon devoir, Adélie. S'écria-t-il en flanchant. J'aurai dut le sauver.

- Je n'aurai pas dut le laisser faire en premier lieu. Ajouta-t-il ensuite.

- Tu ne pouvais pas le vaincre Aleyde. Tu as fait ce qui était le mieux à faire. L'assura-t-elle.

- Mais...

Aleyde s'arrêta, se retournant vers Adélie, la panique, le trouble clairement visible dans ses yeux. Cette vision brisa le cœur d'Adélie. Elle n'aimait pas le voir ainsi. Elle n'aimait pas voir celui qu'elle considérait comme son petit frère ainsi. Elle sourit d'un air doux à son frère avant de le prendre dans ses bras, espérant le réconforter. Elle savait qu'Aleyde avait toujours pris ces échecs durement, surtout quand ceux-ci signifiait de la souffrance pour d'autre et cette fois son échec avait eu pour conséquence la mort de Mycroft et même si maintenant elle savait, ainsi que tous les autres membres de l'ordre, qu'Aleyde avait fait tout, si ce n'est plus, que ce qu'il pouvait faire pour le sauver, celui ci ne le croyait pas et se sentait pleinement responsable de la mort de l'enfant.

Son frère d'arme lui rendit l'étreinte s'accrochant clairement à elle dans l'optique de ne pas flancher et quelques secondes plus tard Adélie vit les larmes se mettre à couler sur les joues du chevalier. Adélie le serra plus fort, souhaitant lui faire sentir qu'elle était là pour lui et ne le laisserait pas tomber. Jamais. Elle ne le laisserait plus jamais tomber, car oui, elle l'avait laissé tomber. Elle n'avait pas sut être là pour lui ces derniers temps, car effectivement, Adélie n'était pas dupe, Aleyde avait parlé à son père avant et elle n'avait rien remarqué. Elle n'avait rien vu venir.
Et elle aurait dût.

Elle aurait dut voir que quelque chose clochait dans l'attitude d'Aleyde. Elle aurait dût voir tout ces petits détails qui lui sautaient maintenant aux yeux. Les cernes sous les yeux du chevaliers, le fait qu'il sursautait sans arrêt, qu'il semblait sans cesse parti dans ses pensées et surtout ses silences prolongés et sa réserve. Aleyde avait été différent, très différent ces derniers temps et aucun d'eux ne s'y était arrêté. Elle ne s'y était pas arrêtée.

Et elle aurait dût.

Adélie resserra à nouveau son étreinte sur son frère d'arme. Maintenant, elle ne referait plus l'erreur. Elle ne laisserait plus aucun mal atteindre Aleyde et elle ne douterait plus de lui. Plus jamais.

- Allez, il faut rentrer. Lui dit-elle doucement.

Aleyde recula légèrement, acquiesçant et Adélie passa un bras autour de ces épaules, l'entraînant en bas de l'escalier, en direction du château.

Non, elle ne laisserait plus jamais tomber son petit frère.

Adélie raccompagna Aleyde jusqu'à l'entrée de sa chambre et là, elle le serra une dernière fois dans ses bras en lui souhaitant une bonne nuit et lui envoya discrètement une vague d’apaisement assez puissante pour qu'il s'endorme rapidement. Elle se dirigea ensuite en direction de sa chambre, espérant pouvoir profiter de quelques heures de sommeil avant le levée du soleil.

Dans son sommeil, Envilatt sentit Adélie se glisser doucement hors du lit et sortir. Il ouvrit les yeux et décida d'attendre qu'elle revienne avant de se rendormir.

De longs moments passèrent et Adélie ne revernait toujours pas. Envilatt sonda le château et découvrit sa présence dans sa cour d'émeraude. Il haussa un sourcil, étonné. Mais ce n'était pas la localisation de sa fiancée qui surprit le jeune homme, c'était plutôt la présence, très proche, d'un homme à côté d'elle.

Sans penser, Envilatt sauta hors du lit et sortit dans la cour. Ce qu'il vit le laissa bouche-bé. Adélie et Aleyde l'un dans les bras de l'autre!


Impossible... Je dois sûrement faire erreur... Il doit y avoir une raison a tout cela...


Le dieu déchu éprouva un étrange sentiment qu'il n'avait jamais éprouvé auparavent, un sentiment qu'il n'arrivait pas à saisir. Ses pensés devinrent incohérentes et mélées de frustration et d'impuissance alors qu'il approchait silencieusement le couple en masquant sa présence. Il savait qu'espionner n'était pas bien, mais...

Adélie et Aleyde, l'un dans les bras de l'autre. Non, il ne pouvait pas y avoir d'erreur, c'était bien ce qu'il voyait. Il sonda discrètement son âme soeur. Son coeur était rempli de tristesse et aussi de remords.Celui d'Aleyde aussi.

Envilatt fut saisi d'horreur en comprennant. Adélie et Aleyde s'aimaient. Ils avaient tous les deux des remords pour faire ce qu'ils faisaient, et ils étaient tristes de ne pas pouvoir avoir une vraie relation. Officielle et connue de tous.


Mais pourquoi ma belle Adélie ne m'as-tu rien dit? J'aurais comprit. Pourquoi faut-il que tu te lève la nuit pour aller voir ton amoureux en cachette? Pourquoi faut-il que tu sois malheureuse?


Le jeune fiancé au coeur brisé baissa la tristement la tête et rentra dans la chambre qu'il partageait avec Adélie. Il ne voulait pas qu'elle soit malheureuse. Il l'aimait trop pour cela.

Adieu ma chère Adélie.
Je t'aime.
Je te souhaite des longues années de bonheur et d'amour aux côtés de l'élu de ton coeur.

Il laissa ces mots empreingnés de tout l'amour qu'il éprouvait pour la femme qu'il aimait et qu'il ne cèsserait jamais d'aimer, gribouillés sur un papier, posé soigneusement sur le lit.

Ensuite, il disparut.

Adélie ouvrit doucement la porte de sa chambre et maintenant celle d'Envilatt, ne désirant pas réveiller son fiancé qui dormait toujours lorsqu'elle avait quittée leur appartement. Elle se glissa dans la pièce, refermant la porte derrière elle et se dirigea vers le lit, surprise lorsqu'elle se rendit compte que son âme soeur n'y était pas. Pensant qu'il avait dut aller faire un tour dans le château elle s'apprêta à retourner dormir lorsque son regard tomba sur une feuille placé sur lit. Intriguée, la jeune femme alluma les bougies et prit la feuille qui était en fait une lettre.

Adieu ma chère Adélie.
Je t'aime.
Je te souhaite des longues années de bonheur et d'amour aux côtés de l'élu de ton coeur.

Le coeur de la jeune femme manqua un battement à la vue de ces mots et elle figea, restant immobile plusieurs secondes, n'arrivant pas à comprendre pleinement la signification de ces mots. Revenant enfin à elle, Adélie relut une nouvelle fois et encore une autre fois la lettre, dont elle ne comprenait, ne voulait, comprendre la portée.

Envilatt était partit.

Son fiancé, son âme-soeur, l'homme qu'elle aimait, était partit.

Mais...

Mais, pourquoi avait-il crut qu'elle aimait quelqu'un d'autre.... Comment avait-il put croire cela... Elle n'avait pourtant rien fait qui aurait put ainsi l'induire en erreur...

Si?

La compréhension frappa Adélie. Envilatt l'avait vu avec Aleyde. Il avait crut... Il avait crut qu'elle aimait Aleyde à cause de ses agissements.

La jeune femme se laissa tomber sur son lit, les larmes coulant sur ses joues. Envilatt était partit et tout cela à cause d'un simple mal entendu. La jeune femme resta ainsi, immobile, pleurant, un long moment avant de se forcer à se relever. Elle devait retrouver Envilatt. La jeune félidée sonda le continent à la recherche de son âme-soeur qu'elle réussi enfin à repérer à l'autre bout du continent. Aussitôt, elle se téléporta près de lui.

- En... Envilatt, je dois te parler, c'est un mal entendu! S'écria-t-elle aussitôt, les larmes coulant sur ses joues lorsqu'elle dit cela.

- En... Envilatt, je dois te parler, c'est un mal entendu!

Le dieu déchu sursauta et se tourna vers son âme soeur surprit. Des larmes coulaient sur ses joues et Envilatt sentit un élan d'amour, d'affection et de pitié pour son âme soeur. Il allait la prendre dans ses bras pour la rassurer, lorsqu'il se rappella que ce n'était plus à lui de le faire. Il arrêta son mouvement, à regret, espérant qu'Adélie n'aie pas remarqué. Pourquoi était-elle revenue? Une onde d'espoir traversa le coeur brisé du jeune homme qui regarda Adélie de tous ses yeux, n'arrivant pas à parler et espérant qu'elle le fasse, elle.

hrj: désolé de la courtesse

Le coeur d'Adélie se brisa lorsqu'elle vit Envilatt reculer légèrement. Comment son âme-soeur pouvait-il seulement croire qu'elle ne l'aimait plus...?

- Envilatt, c'est une erreur! Il n'y a rien entre moi et Aleyde, je te le jure. S'écria-t-elle, les larmes aux yeux.

Comment pouvait-il croire qu'elle aimait quelqu'un d'autre? C'était inconcevable... Pourquoi n'était-il pas venu lui parler pour mettre la situation au claire au lieu de partir? Elle espérait seulement qu'il la croirait... Il devait la croire. Mais de toute façons pourquoi ne la croyerait-il pas?


hrj: Correct, désolé pour la courtesse de mon poste aussi.

- Envilatt, c'est une erreur! Il n'y a rien entre moi et Aleyde, je te le jure. S'écria-t-elle, les larmes aux yeux.

Envilatt fronça les sourcils, surprit. Avait-il fait une erreur? Avait-il mal comprit? Pourtant ils semblaient vraiment s'aimer...

Adélie venait de semer un doute dans son esprit. Il leva des yeux plein d'espoir vers elle. Il brûlait d'envie de la prendre dans ses bras et de ne plus penser à rien, comme si tout ce qu'il avait vu n'était qu'un mauvais rêve. Mais...

- Adélie... Je ne te reproche rien, rien du tout. Et je ne veux pas que tu te reproches quoi que ce soit non plus. Si tu aimes Aleyde, vas le rejoindre et arrête de nous torturer. Si non, j'aimerais que tu m'expliques, répondit-il rapidement en détournant le regard.

- Adélie... Je ne te reproche rien, rien du tout. Et je ne veux pas que tu te reproches quoi que ce soit non plus. Si tu aimes Aleyde, vas le rejoindre et arrête de nous torturer. Si non, j'aimerais que tu m'expliques, répondit-il rapidement en détournant le regard.

Adélie posa un regard triste sur Envilatt. Elle détestait le voir ainsi... Pourquoi ne la croyait-il simplement pas quand elle lui disait qu'il n'y avait rien entre elle et Aleyde...?

- Envilatt, je t'assure que je n'aime pas Aleyde comme je t'aime. Il est comme un petit frère pour moi, il ne s'est rien passé entre nous. Ce que tu as vu cette nuit... Ce n'était rien. J'étais juste entrain de le réconforter. Lâcha-t-elle.

Adélie posa un regard triste sur Envilatt.


- Envilatt, je t'assure que je n'aime pas Aleyde comme je t'aime. Il est comme un petit frère pour moi, il ne s'est rien passé entre nous. Ce que tu as vu cette nuit... Ce n'était rien. J'étais juste entrain de le réconforter. Lâcha-t-elle.


Envilatt leva les yeux vers elle. Elle paraîssait sincère... Non. Elle était sincère.


Ne pouvant se retenir davantage, le dieu déchu attira son âme soeur dans ses bras et la serra tendrement.


- Je suis désolé... dit-il, je ne voulais pas douter de toi, je voulais juste que tu sois heureuse. Mais si tu es heureuse avec moi alors c'est encrore plus merveilleux.

Adélie expira, soulagé, quand Envilatt la serra dans ces bras et elle lui rendit aussitôt son étreinte, des larmes de soulagements coulant sur ses joues. Elle était passée si proche de le perdre... et tout cela simplement à cause d'un mal entendu. Le coeur de la jeune femme se serra dans sa poitrine à cette pensée. Leur couple était visiblement moins solide qu'elle ne l'avait d'abord crut et non pas à cause d'un manque de sentiment, mais plutôt le contraire... Ils s'aimaient au point de créer des mal entendues entre eux par peur que l'autre ne soit pas heureux...

- Je suis désolé... dit-il, je ne voulais pas douter de toi, je voulais juste que tu sois heureuse. Mais si tu es heureuse avec moi alors c'est encrore plus merveilleux.

- Tu n'as pas à être désolé, tout ceci est de ma faute... Répliqua Adélie d'une voix nouée en reculant légèrement pour pouvoir regarder son âme soeur.

À ce moment, Adélie se surprit à souhaiter pouvoir quitter Enkidiev, pouvoir vivre une vie normale avec Envilatt. Tout ceci était injuste. Cette guerre contre les ombres... Elle aurait aimée pouvoir déserter, mais elle savait qu'elle ne le ferait jamais. Elle ne pouvait abandonner ses compagnons et surtout Enkidiev.

Adélie lâcha un soupir, écartant ces pensées de son esprit. Pour l'instant, tout était tranquille et elle se trouvait dehors avec son âme soeur. Autant profiter du moment présent.

- Que dirais-tu d'une balade dans la forêt d'émeraude? Lui proposa-t-elle avec un léger sourire d'où pointait une once de tristesse.

- Tu n'as pas à être désolé, tout ceci est de ma faute... Répliqua Adélie d'une voix nouée en reculant légèrement pour pouvoir regarder son âme soeur.

Envilatt posa un regard brûlant sur elle, oubliant instantanément le malentendu qui était intervenu dans leur relation il y a seulement quelques instants. Ce petit conflit était indigne d'attention et perdant face à ce grand amour qu'il partageait avec Adélie. Le dieu déchu espérait seulement que plus rien ne les séparera désormais.

- Que dirais-tu d'une balade dans la forêt d'émeraude? Lui proposa-t-elle avec un léger sourire d'où pointait une once de tristesse.

Envilatt lui rendit son sourire en toute réponse et prit sa main dans la sienne pour les téléporter dans un endroit de la forêt qu'il avait choisi avec soin. L'endroit où il l'avait demandé en mariage il y a bien des mois.

Hrj: on clos?

hrj: ok, je verouille